Foire aux questions / Equipement & vie quot


Ayant bénéficié des conseils / retours d'expériences d'autres voyageurs avant le départ et en cours de route, on souhaite à notre tour partager notre expérience de voyage à vélo en famille. On a regroupé dans cette page des questions que l'on s'est posées et que l'on nous a posé, à la fois sur notre équipement, notre vie quotidienne, etc.
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous les poser!

Voici les premières questions auxquelles on répond ci-dessous (de manière plus ou moins technique / détaillée selon les questions!) :


Notre équipement  

Liste de notre matériel : cliquez ici 

  1. Quelle remorque pour Nello?
  2. Quels vélos?
  3. Quel entretien des vélos?
  4. Quelles sacoches?
  5. Quelle tente?
  6. Quel équipement pour dormir?
  7. Quels vêtements pour tous les jours? Quels vêtements chauds? Quels vêtements depluie? Et pour Nello?
  8. Quels ustensiles de cuisine?
  9. Quelle "gazinière"?
    ...


Vie quotidienne 

10. Combien faites vous de vélo par jour ? 
...

  * * *

Foire aux questions : Notre équipement

0. Liste de notre matériel : cliquez ici 

1. La remorque de NELLO ?
Il existe différentes remorques pour enfant. Le choix du modèle a été assez rapide, on a suivi les conseils d'un couple que nous avions rencontrés à Monetier-les-bains lorsque Nello avait 4 mois. Ils faisaient du ski de fond l'hiver avec leur enfant emmitouflé dans une carriole et l'été ils utilisaient la carriole pour faire du vélo. Autant on n'a pas été tenté par l'option ski avec le petit à l'arrière de peur qu'il prenne froid, autant le côté carriole + vélo nous a bien plu, c'est d'ailleurs suite à leur rencontre que l'idée de voyage à vélo a germé.
Notre remorque est le modèle COUGAR de la marque canadienne CHARIOT. C'est une remorque deux places qui pèse 15kg et peut supporter une charge de 40kg. Elle est équipée d'amortisseurs et l'enfant est assis dans une sorte de hamac suspendu à la structure en alu de la remorque. Le hamac est légèrement incliné et l'enfant est presque allongé ce qui facilite les siestes!
Coté pratique, elle fait la largeur d'un fauteuil roulant ce qui permet d'accéder aux sites aménagés en conséquence. On a aussi découvert en discutant avec un couple de québecois en voyage avec leurs jumeaux de 21 mois équipés de remorques comme la nôtre qu'elles sont considérées comme des poussettes dans les avions... bon à savoir si l'envie nous prend de faire un voyage plus lointain !




2. Quels vélos ?
On ne disposait pas avant de partir de vélos pour faire ce type de voyage. Novices en matière de cyclotourisme, on a donc du se plonger dans les caractéristiques techniques pour choisir nos vélos. Ci-après sont détaillés les critères qui ont fait pencher notre choix de vélo sur le modèle R65 de la marque VELO DE VILLE.

Les vélos devait être adaptés pour supporter la charge et les efforts prévu lors du voyage. Les vélos choisit peuvent supporter 120 kg de charge (y compris le "pédaleur" assis dessus) et tracter 40kg. D'après le passage sur la balance avant le départ, Sylvain transporte selon les courses entre 15 et 20kg de bagages (sacoches de cuisine et de nourriture + tente) et tracte environ 30 kg (Nello + la remorque). Eglantine transporte environ 30kg de bagage (sacoches de vêtements, couchage, affaires de pluie, trousse de secours).

Pour le confort et la facilité de réparation en cas de casse, nous avons fait le choix d'un cadre en acier. Les cadres en aluminium sont en effet beaucoup plus rigides et necessite souvent de mettre une fourche avant avec des suspensions pour s'approcher du confort de l'acier. En cas de casse, il faut juste trouver un poste à souder, ce qui reste assez courant où qu'on aille.
Comme nous avons choisit un itinéraire avec quelques côtes (et oui, on les aime bien les montagnes!) il nous fallait un petit développement pour pouvoir transporter notre "maison" quelque soient les côtes. Notre choix sest porté sur des roues en 26 pouces, avec le plus de vitesse soit 27. Le groupement de transmission et les vitesses sont équivalents à ce que l'on rencontre chez les VTT. Ils sont de la marque chez SHIMANO gamme DEORE. Le plus petit plateau avant comporte 22 dents, idéalement on aurait aimé un plateau de 18 dents (pour faciliter les montées!).

Concernant le choix des roues en 26 pouces (plutôt qu'en 28 pouces), en dehors du fait qu'elles permettent un développement plus important, il s'agit d'un standard international qui nous permet en cas de changement de pneu de trouver plus facilement les équipements.
Les freins sont des freins traditionnels actionnés par câbles. Pas d'hydraulique, ni de disque, en cas de casse ces dispositifs sont complexes à changer surtout lors d'un voyage hors zone Europe. Nos freins sont des V-Brake. Nous avons fait une petite adaptation sur nos vélos en remplaçant les patins traditionnels par des patins sur lesquels on peut changer la gomme. Deux raisons à cela :
  • l'encombrement, c'est plus léger et compact de transporter uniquement les gomme
  • la durée d'utilisation. Avec les patins traditionnels, Sylvain faisait environ 500 à 600 km (patins SHIMANO DEORE XLC), avec ces patins on atteint les 2000 km.

Concernant la chaîne, sur les conseils d'une amie d'Eglantine qui se prépare pour une traversée de l'Amérique Alaska / Ushuaia, nous transportons tous les deux une seconde chaîne. On alterne la chaine tout les 1000km, ce qui permet de limiter l'usure de la chaîne et des dents des pignons et plateaux. Pour éviter de transporter un démonte chaîne, on a choisit des chaînes avec des maillons rapides de la marque SRAM plus précisément la PC971. Le bénéfice de cette alternance est de prolonger la durée de vie de la transmission et de la porter à 10 000 km (contre 5000km initialement).

Les pneus choisis sont anti-crevaisons ( pneus routiers sans crampons de la marque SCHWALBE MARATHON, renforcés en kelvar) et on peut témoigner de leur efficacité... 10jours autour du Luberon, 3 semaines en Bretagne et 4 mois déjà autour de l'Europe et une crevaison! On veille régulièrement à la bonne pression des pneus lorsque l'on rencontre des stations services. La largueur des pneus est également importante, les nôtres font largeur d'une roue de VTT ce qui nous permet de rouler tranquillement sur tous les types de chemin.



3. L'entretien des vélos ?

En dehors du changement de chaîne et des patins de freins, on effectue régulièrement un contrôle visuel des vélos. On leur passe de temps en temps un coup de jet quand on trouve un tuyau dans les campings et on huile la chaine quand elle commence à faire du bruit.
On a emporté un équipement de base pour l'entretien : un jeu de clefs Allen, un couteau multi-outils et un kit de réparation en cas de crevaison. On a une pompe à main en cas de crevaison, mais pour avoir la pression adéquate on s'arrête régulièrement dans les stations services pour vérifier la pression de nos pneus (nos chambres à aires sont à valves auto).

Au cas où l'on ait un problème mécanique plus important, on s'est dit que l'on se débrouillerait pour trouver un magasin de vélo et au pire on pourra toujours se faire envoyer la pièce manquante par la poste ou un transporteur type UPS, DHL...

Remarque : Nous avons pratiqué l'un et l'autre des activités en haute-montagne ou en mer, où l'autonomie est de rigueur. En voyage à vélo en Europe, on trouve toujours un village ou un hameau dans un rayon de 5km autour de nous, ça ne sert à rien de se charger inutilement on trouvera toujours de l'aide à proximité si besoin!

Astuce : Les lingettes bébés sont très utiles pour se nettoyer les mains pleine d'huile de chaine!



4. Les saccoches et leur contenu?
Nos sacoches sont de la marque VAUDE produit AQUAFRONT, elles sont étanches et identiques à l'avant et à l'arrière ce qui nous permet de les permuter en cas de besoin.
Sylvain transporte deux sacoches de 30 L et la toile de tente sur la porte bagage:
  • une sacoche pour les ustensiles de cuisine
  • une sacoche pour la nourriture.
     Eglantine transporte quatre sacoches de 30 L
  • sacoches "arrière" : le couchage et nos habits.
  • sacoches "avant" (moins remplies que les sacoches "arrière" et donc un peu plus légères): la première contient tout ce qui ne craint rien, soit les tenues pour se protéger de la pluie, la trousse de réparation des vélos, les sandales, etc. La seconde contient ce qu'il faut protéger de la pluie, soit les trousses de secours et vestes chaudes (gilets doudounes).
Les habits de Nello sont dans sa remorque, dans la poche à l'arrière. Le paquet de couches selon sa taille est rangé soit dans la poche arrière, soit à côté de lui dans la remorque... avec un peu de chance on trouve des petits paquets mais en général on se retrouve avec de gros paquets d'une cinquantaine de couches à transporter les premiers jours, le temps qu'il se vide un peu!



5. Quelle tente ?
A la différence d'autres cyclo-campeurs rencontrés en chemin, nous n'avons pas fait le choix d'une toile de tente petite et compacte. On a opté pour une tente avec un volume intérieur plus important, indispensable notamment quand il pleut... avec un enfant il faut pouvoir disposer d'un espace suffisant pour qu'il puisse jouer et qu'on puisse faire la cuisine tout en sécurité (problème du bruleur). Notre tente est composée d'une chambre et d'un auvent assez spacieux. La surface au sol de notre tente est de l'ordre de 8m² (L=4,65m ; l= 1,80m ; h=1,20m) . Nous avons choisit la tente tunnel ONTARIO BASE III de SALEWA.
A la différence des tentes igloos, les tentes tunnel sont moins évidentes à monter et à tendre... après plusieurs mois de voyage on se demande toujours quelle est la meilleure technique pour tendre correctement le double toit! A part ça, elle a quand même de nombreux d'avantages, son poids (elle ne pèse que 4,4kg), on peut la monter en deux temps (monter la toile extérieur et ensuite la chambre ou inversement lors du démontage ), lorsqu'il pleut ça évite de mouiller la toile de la chambre.



Un point à ne pas négliger... les sardines! nous sommes partie avec une douzaine de sardines vendues avec la tente, après quelques mois d'utilisation elles ressemblaient plus à des points d'interrogations voir à des spirales qu'à des sardines. 

On en a donc abandonné certaines et racheté d'autres en route, un peu plus résistantes aux sols caillouteux. Pour le moment la meilleure sardine se présente sous la forme d'un clou avec une barrette soudé à 2 ou 3 cm de la tête pour éviter la remontée des sangles.
D'autre part, suite à notre première expérience de cyclotourisme dans le Lubéron (peu de temps après l'achat de la toile de tente), nous avons eu droit à une pluie de 36h à Forcalquier. Au bout de 24h il pleuvait dans la tente, la toile de tente extérieure perlait dans la "chambre". Après discussion avec des revendeurs, nous avons réimperméabilisé la toile à l'aide d'un spray à base de silicone... pour le moment ça l'air assez efficace!  

6. Quel équipement pour dormir ?
On utilise les équipements compacts et légers qu'on avait avant le voyage pour faire de la montagne.
Nos duvets en plume d'oie sont les SWIMG 700 de VALENDRE. D'après la notice, on peut dormir jusqu'à -14°C. Avant l'arrivée de Nello, nous avions déjà testé nos duvets à des températures inférieurs à 0°C et nous n'avions pas eu froid... avoir de bons duvets tranquillise les nuits!
Vu comme ils sont chauds, on utilise plus nos duvets comme des couettes et lors des nuits fraiches, ils servent aussi de couette pour Nello.
Pour protéger nos duvets nous dormons dans des draps sacs en soie / polaire, en théorie, ça permet aussi d'augmenter la plage d'utilisation des duvets de 5 à 10°C selon les modèles. C'est surtout plus facile de laver les draps sacs que des duvets. Nous avons des draps sac THERMOLITE REACTOR de chez SEA TO SUMMIT.
Pour Nello, on s'est équipé d'un duvet enfant de la marque DEUTER. Pour le moment l'usage du duvet pour Nello n'est pas très concluant. Au coucher, Nello ne veut pas être dans son duvet, il "pédale" et l'enlève aussitôt qu'on lui met. Du coup on l'habille chaudement pour la nuit (tee-shirt manches longues et pantalon thermolactil, bonnes chaussettes, pyjama, doudoune) et on attend qu'il s'endorme pour le couvrir avec le duvet. On essaye régulièrement au coucher de le mettre dans le duvet, en espérant qu'il s'y habitue un jour!

Les matelas : On dort sur des matelas gonflants NEOAIR de THERMAREST. Gonflés, ils font 5 à 7 cm d'épaisseur et 1,80 m de long pour les matelas adultes, 1,20 m de long pour le matelas de Nello. Rangés il forme un boudin de 10 à 15 cm de long et d'un diamètre inférieur 10cm. Côté confort, ca reste des matelas de camping donc ça ne vaut pas un vrai matelas, mais ce type de matelas présente quand même un bon rapport légèreté – compacité/ confort!

Et bien sûr ne pas oublier l'indispensable paire de boule quiès pour dormir tranquillement même si les voisins veillent ou ronflent!


 installation du couchage

Couchage et vêtements une fois compactés et rangés dans les sacoches



7. Les vêtements
- Vetements de jour ?
Pour Eglantine et Sylvain, on a deux tenues complètes (t-shirt, sous-vêtement, pantalon-short, chaussette) : une pour pédaler et une pour après le vélo. Cela sous-entend que chaque jour, après la douche, chacun lave tee-shirt et sous-vêtements en espérant qu'il sèche pour le soir suivant. Dans ces circonstances, nous avons opté pour des vêtements en synthétique qui sèchent très rapidement.
Pour les chaussures, on a une paire de basket type multisport et une paire de sandale.
PS : pour ces dames, un soutien-gorge/brassière de sport est à mettre dans les "valises", c'est quand même bien mieux quand on fait du vélo!

- vêtements chauds ?
Pour la fraîcheur du matin et du soir, nous avons chacun des pulls polaires coup vent (windstopper) que l'on trouve dans les rayons spécialisés de montagne. Quand il fait plus frais, on rajoute nos gilets doudounes. Ils présentent pas mal d'avantages : ils apportent beaucoup de chaleur, ne pèsent pas grand choses et sont très compacts (pliés ils forment une boule de 10 cm de diamètre). Nous avons deux modèles, Eglantine en plume d'oie de la marque PYRENEX et Sylvain en synthétique de la marque RAB. Pour les grands frileux on conseille la plume d'oie mais attention lorsqu'il pleut la plume mouillée perd toutes ses capacités thermiques d'isolation à l'inverse du synthétique. Quand il fait encore plus frais, on utilise des "sous-vêtements techniques" en synthétique (un tee-shirt manche longue et un collant). La marque HELLY HANSEN propose de très bons produits. Cette marque propose également des produits pour les petits, deux jours avant le départ Nello a eu ses premiers "sous-vêtements techniques", il dort avec tous les soirs et ça nous tranquillise... ça au moins il ne cherche pas à l'enlever et on est sur qu'il à bien chaud!
Sinon on a en sécurité une paire de gants en polaire, un bonnet et une bonne paire de chaussettes si il fait très froid.
Nous n'avons pas voulu prendre plus de vêtement chaud, notre voyage faisant à la "belle saison" (avril- septembre), on s'est dit que ça devrait suffire. En cas de froid, on pourra toujours s'enrouler dans nos duvets, et en cas de très grands froids... on ira se mettre au chaud dans une chambre chez l'habitant ou un hôtel! Pour la nuit, on a découvert que notre tente conserve assez bien la chaleur, on a observé un écart d'environ 5°C entre l'extérieur et l'intérieur lorque nous sommes tous les trois dans la tente.
Notre garde robe!


- vêtements de pluie
Nous avons chacun des capes de pluie et une veste coupe vent type GORE TEX.
Vaste débat... doit on mettre la cape de pluie quand on pédale au risque d'être bien isolé de la pluie mais de se prendre une bonne suée ?!! On n'a pas de réponse et on n'en aura probablement jamais! Dans tous les cas, avec ou sans cape, mieux vaut éviter de porter un pantalon car les jambes seront mouillées dans tous les cas. Concernant la cape de pluie, il existe des capes de pluies spécifiques pour le vélo avec notamment la possibilité d'attacher la cape au guidon ce qui évite qu'elle vous remonte au dessus du bassin,voir dans la tête dans les descentes et permet de protéger les jambes. Sylvain par son "plan de déplacement entreprise" en a eu une spécifique vélo. Eglantine a une cape de pluie type randonnée de chez décathlon sur laquelle elle a cousu deux bandelettes.
Si la météo annonce une 1/2 journée de pluie, on prend la route en se disant que les affaires vont pouvoir sécher pour le lendemain, si elle annonce un jour de pluie, on reste au camp et on attend que ça passe!

On a aussi pris avec nous un parapluie présentant une bonne résistance au vent. C'est un peu encombrant, mais on affectionne beaucoup cet "accessoire" qui nous permet de nous balader même si il pleut, Nello installé dans le porte bébé et peut également servir d''ombrelle.

- Vêtements de Nello
En dehors des sous vêtements techniques HELLY HANSEN cités précédemment, Nello n'a que des vêtements en coton. On a cherché des vêtements en synthétique mais ça n'existe pas sauf pour les pantalons. Nello dispose d'une garde robe très complète contrairement à ces parents... il a tout en quadruple!
Nello dispose de deux "compléments vestimentaires" : une paire de botte et une salopette en ciré type salopette de marin. Nous n'en n'avons pas trouvé en France à un prix raisonnable, nos recherches sur internet nous ont amené en Allemagne où nous avons trouvé cet équipement indispensable pour 35 €, frais de port inclus. Le petit bonhomme,une fois équipé de sa salopette, d'une veste et de ses bottes peut partir à l'assaut des flaques d'eau, de l'herbe mouillée par la rosée du matin, il reste bien au sec. Nous avons croisé des allemands et autrichiens au cours du voyage, lors des jours de pluie, tous les enfant sont équipés avec ce type de salopettes. Va savoir pourquoi en France on n'a pas réussit à trouver ce type de produit?



8. Les ustensiles de cuisine ?
Nous avons fait le choix de porter quelques ustensiles de cuisine pour nous faciliter la vie. Comme pour le reste, le critère de légereté est important mais nous avons également considéré le côté pratique dans nos choix. Etre bien équipés pour pouvoir bien cuisiner et bien manger nous paraissait important, surtout quand on part plusieurs mois!
On dispose pour cuisiner :
  • d'une planche à découper en plastique que l'on trouve dans le commerce de grande distribution. Elle mesure 10 cm de large et environ 20cm de long,
  • une passoire souple en plastique, de même cela se trouve dans un magasin de grande distribution,
  • une bouilloire de 1 L en titane, matériaux très léger,
  • une poêle de camping avec un revêtement anti-adhésif d'un diamètre de 15cm avec une spatule en bois pour éviter les raillures,
  • d'une cocotte minute d'une capacité de 3L de la marque GSI OUTDOOR (plus léger qu'une cocote classique, on vous rassure!). C'est une trouvaille de Sylvain lors d'une flânerie au rayon camping d'un magasin spécialisé dans les activités de plein air à Lyon. Notre expérience lors d'un trek au Ladak (chaîne himalayenne au nord de l'Inde) nous a démontré son intérêt. Notre guide cuisinait tous les soirs des dahls (soupes de lentilles) ou autres plats avec. On peut ainsi cuisiner presque comme à la maison, ça nous facilite la cuisine des légumes, du riz et autres féculents, des fruits (bonnes compotes pour Nello et pour nous quand on a le temps).
  • nous n'avons pas d'assiettes mais nous avons 3 boites alimentaires type TUPERWARE rectangulaires (L=15cm ; l = 10cm ; h = 3 à 4 cm) qui se ferment. Il existe bien des assiettes de camping, mais elles ne sont pas pratiques à ranger et quand elles le sont, elles sont hors de prix. L'avantage de ces boites est qu'ellesnous permettent de stocker et conserver les aliments quelques heures, ou plusieurs heures quand les nuits sont fraîches ou que l'on dispose d'un frigot.
  • une bouteille isotherme (thermos), un ustensile bien utile pour gérer le réveil de Nello! Quand Monsieur bébé a faim le matin et que l'on n'est pas encore bien réveillé, il est beaucoup plus facile d'avoir de l'eau chaude sous la main et de préparer le biberon en 30s plutôt que d'allumer le réchaud! Ca nous permet par la même occasion d'avoir notre eau déjà chaude pour le thé du matin. C'est un peu lourd mais c'est bien pratique. Idem lorsque les journée sont fraîches, disposer d'eau chaude rapidement nous permet de nous préparer facilement une boisson chaude et inversement quand il fait très chaud cela nous permet de conserver de l'eau fraîche. Nous avons testé différentes marques de thermos, on recommande la marque PRIMUS qui maintient l'eau bien au chaud. Lorsque l'on fait chauffer l'eau le soir (autour de 20h) pour le biberon, l'eau est encore brulante 12 heures plus tard. On revanche, cet ustensile est très fragile, la moindre chute on perd une grande partie de ses capacités thermiques.
  • Nous avons bien entendu 2 bols, 2 verres en plastiques que l'on trouve dans la grande distribution. Nello boit dans nos verres et le matin il a un biberon. Coté couvert, on a des couverts en plastiques, un couteau suisse et un opinel. On promène également une fourchette métallique très pratique pour faire des purées ou mixer des compotes. On a également un économe qui nous sert à la fois d'éplucheur, de râpe à légumes et à fromage... très pratique!



Pour nettoyer tout ça, on ne se promène pas avec 1/2L voir 1 L de produit vaisselle (format disponible dans le commerce). Avant le départ nous avions acheté une petite fiole de 1/4L en plastique. On trouve souvent dans les campings des bouteilles de produits vaisselles en partie utilisée laissées par d'autres, on complète ainsi notre fiole. Sinon on en achète est c'est nous qui laissons le reste aux autres!
Nous avons avec nous deux torchons de vaisselle, très pratique quand la météo ne nous aide pas à faire sécher les ustensiles. 

 

9. La cuisinière ?
Tout d'abord, concernant le combustible, nous avons fait le choix de fonctionner au gaz pour ce voyage. Les raisons principales sont les suivantes : nous restons en Europe et dans des zones relativement touristiques ce qui permet de trouver des bouteilles de gaz type camping gaz bleues quasiment partout. Il existe bien des réchauds à essence, à alcool, mais quand on cuisine, il y a toujours un petit bonhomme Nello dans les parages qui gambade et on trouve ces combustibles un peu dangereux à utiliser.
Concernant les bouteilles, on utilise des bouteilles classiques type CAMPING GAZ. Les bouteilles sont fermés par une valve qui nous permet de démonter le réchaud après chaque utilisation et de le ranger plus facilement. Nous avons fait le choix de prendre 2 bouteilles avec nous. Ca prend de la place, mais comme on ne trouve pas des revendeurs de butagaz à tous les coins de rue, on en a du coup une de rechange à utiliser quand la première se termine.
Pour le réchaud, nous avons fait le choix de prendre deux réchauds de la marque PRIMUS. Ca nous permet de cuisiner plusieurs choses en même temps quand on a envie. Les réchauds pèse à peine 200g l'un. Le premier s'adapte sur les différentes bouteilles de gaz (il existe 3 ou 4 revendeurs de bouteilles dans le monde). Le problème de celui-ci c'est que lorsqu'on le clipse directement sur la bouteille et que l'on fait chauffer quelque chose, on a une casserole pas forcément très stable à 15 - 20 cm au dessus du sol. Quand en plus on cuisine sous la toile de tente à cause de la pluie avec un petit Nello qui a faim, cela peut devenir un peu dangereux. On a amélioré la stabilité du réchaud + bouteille en ajoutant un petit trépied qui se clipse sous la bouteille, mais cela reste toujours un peu dangereux.
Le deuxième également de la marque PRIMUS est un trépied relié à la bouteille par un tuyau, le brûleur se situe ainsi à envrion 5cm du sol, ce qui diminue un peu les risques, mais il ne s'adapte malheureusement pas sur toutes les bouteilles.



Foire aux questions : Vie quotidienne

10. Combien faites-vous de vélo par jour?

Suite à nos premières expériences de cyclotourisme, lors de la planification des étapes, nous raisonnons plus en "temps passé à vélo" qu'en "kilomètre à parcourir". Nous avons constaté que 2 à 3h de vélo par jour était une bonne moyenne pour le rythme de l'équipe. Au delà de 4h de vélo par jour, la fin de journée devient compliquée à gérer pour les parents car d'une part ils sont plus fatigués et d'autre part l'enfant s'est bien reposé dans sa remorque et est donc en pleine forme pour courir partout!

Sinon nous roulons en moyenne entre 12 et 15km/h, avec des pointes à 4km/h dans les plus grosses montées et à une vitesse ne dépassant pas les 35km/h en descente car au delà la remorque se met à osciller.

11. Comment définissons nous notre itinéraire ?

a) Notre objectif

Lors de la préparation du voyage nous nous sommes fixés comme objectif de rouler environ une trentaine de kilomètres par jour, avec un jour de "repos" tous les trois jours. Cette journée nous permet à la fois de nous reposer, de faire la lessive ou prendre le temps de cuisiner, et aussi bien sûr de visiter les coins où l'on s'arrête. Cette journée nous évite aussi de démonter/remonter le camp, activité qui nous occupe environ 1h par jour à deux.

Au bilan après près de 6 mois de voyage, nous constatons que :
  • nous parcourons en réalité 35km par jour en moyenne (jours pédalés),
  • notre rythme des jours pédalés et de repos est effectivement de 2/3 et 1/3. Ce jours de repos n'est pas régulier (2 jours de vélos puis 1 jour de repos), il est plutôt fonction de nos envies et des lieux. Il nous est par exemple arrivé de rouler 5 jours consécutifs ou de rester 3-4 jours sur le même lieux.

b) Nos choix

Lors de la définition de notre itinéraire, l'aspect sécurité est le principal critère. Nous ne souhaitons pas utiliser les routes principales et nous recherchons systématiquement à emprunter le réseau secondaire et les itinéraires cyclables (voir paragraphe c.ci-après). Après réflexions, avec ou sans enfants, ces choix auraient été les mêmes.
Eviter le réseau principal induit les conséquences suivantes :
  • des passages avec des fortes pentes (jusqu'à 17%, voir plus!) pour éviter la route principale, (comme par exemple lors de la montée au dessus de la colline pour éviter une nationale dans une gorge étroite lors de l'étape de Gubbio),
  • des distances plus importantes pour relier un point et ainsi contourner le réseau routier fréquenté (comme pour l'arrivée à Ljubljana),
  • On ne roule pas toujours sur des routes en enrobé, nous empruntons souvent des chemins type piste forestière,
  • le choix de ne pas visiter certaines grandes agglomérations (exemple en Italie : Florence, Assise...). En l’absence de pistes cyclables pour arriver dans le centre, nous avons préférer ne pas y aller.

c) Quelles sources d'information utilisons nous pour déterminer notre itinéraire?

Pour déterminer notre itinéraire nous utilisons :
  • les cartes routières sur lesquelles sont souvent précisés les jolies routes et les sites d'intérêts. Nous avons avec nous une carte pour chaque pays que l'on traverse, ces cartes sont généralement à l'échelle 1/200 000ème.
  • les guides touristiques pour cibler les lieux que l'on souhaite visiter. Nous avons un guide touristique de chaque pays. Pour éviter d'avoir à tout transporter (question d'économie de poids!),nous n'avons pris que les premiers guides (Sardaigne, Italie et Croatie) et les parents de Sylvain qui nous ont rejoint au bout de 2 mois nous ont apporté les guides pour la suite du voyage. Une fois le pays passé, nous nous envoyons le guide et la carte par la poste. Nous avons choisit de préférence (dans la mesure du possible!) des guides touristiques type guide vert Michelin aux guides pratiques (type guide du routard et autre). Nous souhaitions avoir des infos sur l'histoire, les sites d’intérêts, etc. plutôt que des "bonnes adresses" vu qu'on ne va pas très souvent au resto pour des questions de budgets et qu'on dort généralement en camping!
  • Grands itinéraires cyclables : (voir paragraphe Les grands itinéraires cyclables ci-après)
  • Les conseils des personnes rencontrées en cours de route,
  • Les informations glanées dans les offices de tourisme.
Une fois que l'on a identifié des sites que l'on souhaite visiter, les routes / itinéraires cyclables que l'on souhaite emprunter, il faut vérifier quelle est l'offre en terme d'hébergement. Sur les cartes papiers des différents pays que l'on a, les campings sont souvent précisés ce qui permet d'avoir une vision générale des campings. Pour plus de détail, les offices de tourisme fournissent souvent une information détaillée.

c) Les grands itinéraires cyclables

Sous l’impulsion d'un projet Européen, des grands itinéraires cyclables reliant les différents pays européens sont en cours de réflexion/ élaboration. Le projet s'appelle EUROVELOROUTE (http://www.eurovelo.com/en/eurovelos). Une quinzaine de grands itinéraires ont été identifiés. Ces grands tracés nous ont aidé à réfléchir à notre voyage et à esquisser un itinéraire. Chaque pays décline ensuite ce projet et met à disposition de l'information à des niveaux assez variables :
    • En suisse : le site internet http://www.veloland.ch/fr/welcome.cfm répertorie tous les itinéraires privilégiant les déplacements dits "doux" (à pied, vélo,VTT, rollers...). Il propose systématiquement un descriptif détaillé de l'itinéraire en plusieurs langues. L'accès est très ludique, on peut sélectionner l'itinéraire via une carte interactive.
    • En Autriche : le site internet http://www.radtouren.at/home.html répertorie les grands itinéraires nationaux. Il propose un descriptif de l'itinéraire, mais pour tout comprendre il faut parler Allemand ce qui complique un peu les choses! La sélection de l'itinéraire se fait via une carte interactive. Il permet également le téléchargement de l"itinéraire qui peut ainsi être importé sur le GPS. Malheureusement il ne répertorie pas les itinéraires plus locaux (itinéraires régionaux par exemples) qui sont très nombreux. On les a découvert au grès de notre voyage. Si nous avions disposés de ces informations à l'avance nous aurions probablement adapté notre itinéraire en conséquence pour en profiter au mieux,
    • En Allemagne : Par l’intermédiaire du site autrichien, nous avons pu localiser un grand itinéraire Allemand traversant la Bavière (site internet : http://www.bodensee-koenigssee-radweg.de/de/wissenswertes/) mais de même que précédemment, pour le comprendre il faut parler allemand! Tout comme en Autriche, on a découvert qu'il existe des multitudes d'itinéraires cyclables secondaires mais malheureusement il n'existe pas à notre connaissance de structure centralisant les infos sur ces itinéraires. Pour donner un ordre d'idée, en Autriche comme en Allemagne la densité d'itinéraires cyclables peut être comparé à notre réseau de route départementale, lorsqu'on lit une carte il y en a partout!
    • En Slovénie : Avant le voyage, nous ne disposions d'aucune information sur les pistes potentielles, en cours de voyage nous avons découvert des pistes cyclables et l'existance également de grands itinéraires qui traversent le pays. Ces informations ne sont malheureusement pas centralisées à notre connaissance.
    • En Italie : il y a un site internet http://www.piste-ciclabili.com/ qui répertorie un peu de tout. Tout comme pour la Slovénie, il existe des choses mais l'information n'est pas très accessible.
    • En Croatie : Nous ne disposions d'aucune information avant de partir et à la différence des autres pays... nous n'avons rien trouvé non plus une fois sur place. Le cyclisme n'a pas l'air d'être une activité très développée, nous avons en effet croisé des pelotons de cyclistes le week end dans tous les pays sauf en Croatie.
    • En France : L'itinéraire de retour pour rentrer à Lyon était simple, la VIARHONA reliant Genève à Lyon en longeant le Rhône. Au niveau national l'Association Française des Voies Vertes, AF3V (http://www.af3v.org/) centralise les informations. C'est notamment via ce site que nous avions découvert l'itinéraire faisant le tour du Luberon et les itinéraires traversant la Bretagne.

Remarque : un itinéraire cyclable n'est pas forcément toujours synonyme de piste cyclable de type voie verte comme on peut rencontrer en France. Les itinéraires cyclables empruntent principalement des pistes cyclables mais aussi les routes secondaires, les pistes forestières et quand le relief ne se prête pas à des aménagements spécifiques pour le vélo, l'itinéraire emprunte des "nationales". Dans ce cas, des accotements élargis sont généralement prévus.
Sur ces passages il nous faut être très attentifs et éviter tout écart sur la route. Dans de futurs projets (avec un enfant autonome en vélo) nous ferons en sorte d'éviter ces passages.
D'autre part, les itinéraires cyclables n'évitent pas forcement les fortes pentes dans les zones montagneuse. Par exemple en Autriche, pour l'itinéraire reliant Trieste à Salzbourg, l'accès au tunnel ferroviaire des Haue Taeurn se fait via une route de montagne à + 10% sur 600m de dénivelé.

d) Comment nous nous orientons ?

Sans enfant, nous ne nous serions peut-être pas posé autant de questions. Nous aurions un peu plus improvisé mais avec un petit bonhomme, nous avons préférer "assurer". Nous avons par exemple rencontré un couple de français en Croatie à Buzet qui voyageait a avec une carte routière et des cartes régionales glanées dans les offices de tourisme; il leurs arrivait de tourner en rond dans certaines agglomérations mais ça ne leur posait pas de problème.

Lors de notre périple en Bretagne,nous avons utilisé 3 cartes à une échelle au 1/100 000ème pour 15 jours de voyage et nous étions en grande partie sur des itinéraires cyclables (ne nécessitant pas d'avoir des cartes très détaillées). L'échelle cartographique la plus adaptés à notre déplacement serait le 1/25 000ème pour pouvoir trouver par exemple les pistes forestières. Pour info, à vélo on peut "traverser" une carte de 1/25 000ème en 1 journée... il nous aurait donc fallut un nombre de cartes très important si on avait choisit cette option "carte papiers".

Partant de ce constat, nous nous sommes intéressés aux cartes numériques et aux GPS et applications associées.

Pour info :
Un GPS n'est qu'un outil qui précise où nous sommes,
Les applications associées au GPS permettent :
  • de calculer des itinéraires (exemple : du point où l'on se trouve à un point B où l'on veut se rendre)
  • de suivre un itinéraire préenregistré si on le prépare au préalable sur un ordinateur par exemple,
  • d'associer l'information "lieu ou l'on se trouve" à des couches d'informations de type réseau routier, photos aériennes...

d) Quel GPS ?

Nous nous sommes demandé si il était intéressant d'acquérir un téléphone qui propose des fonctionnalités d'un GPS. Nous avons vite abandonné cette idée car souvent les téléphones dit avec GPS ne sont pas des vrais GPS. La géolocalisation se fait via les relais téléphoniques et non via des satellites, ce qui pose des soucis lorsqu'il n'y a pas de réseau! Autre raison, la plus grande robustesse du GPS comparée à celle téléphone.

Nous utilisons l'ETREX 30 de chez GARMIN. Il est accroché au guidon du vélo de Sylvain. C'est un GPS de montagne (randonnée) fonctionnant avec des piles traditionnelles. Ces dernières sont faciles à trouver dans n'importe quel petit commerce.

Remarque concernant les batteries pour les voyages en itinérance et en camping : Les appareils fonctionnant avec des batteries nécessitent :
  • un chargeur (encombrement)
  • une prise électrique (on n'en a pas toujours).
    Disposer d'un stock de pile garantie le bon fonctionnement de l'appareil.

A l'intérieur du GPS, nous avons inséré une carte mémoire (carte SD/micro SD) le "CityNavigator Europe" de chez GARMIN qui comprend tout le réseau routier européen. Il contient des informations sur le réseau routier allant des chemins (type pistes forestières) aux autoroutes ainsi qu'une base de données sur les campings, hôtels, restaurants, pharmacies, etc.). Ce petit bout de "plastique" de moins d'un centimètre carré remplace le stock de cartes qu'il nous aurait fallut transporter si on avait choisit l'option "cartes papiers".

Enfin concernant l'ergonomie du GPS, l'écran ne fait pas plus de 4cm sur 5cm.
En utilisation courante, cela permet une orientation à environ 300m (on voit sur l'écran les routes / intersections qui se situent à 300 mètres devant nous). Cet outil utilisé avec ce niveau de précision présente l'inconvénient de ne pas avoir la vision globale de la route. C'est pourquoi nous utilisons le GPS accompagné de la carte routière au 1/200 000ème (sur la sacoche de guidon d'Eglantine) pour mieux nous situer.

e) Gestion de l'alimentation du GPS en énergie ?
La dynamo de nos vélo n'est pas une dynamo traditionnelle à roulement sur la jante, il s'agit d'une dynamo électromagnétique qui se trouve dans le moyeu de la roue avant. L'avantage est que lorsque l'on roule elle ne génère aucun frottement et donc aucun ralentissement.
Nous avons fait des recherches pour voir si nous pouvions brancher des petits appareils électroniques à la dynamo puisque nous produisons de l'électricité (6V). Au final, par l'intermédiaire d'un petit régulateur fixé au cadre, la dynamo fournie l'énergie adaptée au GPS. La plage optimale de fonctionnement nécessite de rouler tout de même à 15km/h (ce qui n'est pas toujours notre cas!). Nous avons donc besoin de quelques piles en complément.

f) Comment tracer l'itinéraire et l'importer sur le GPS?
Dans les cas où nous n'avons pas pu télécharger l'itinéraire depuis internet (lorsqu'il ne s'agit pas d'itinéraires cyclables existants par exemple), on utilise sur notre ordinateur un logiciel "BASE CAMP" de chez GARMIN qui permet de calculer notre itinéraire entre deux points en fonction de nos critères (éviter les axes principaux, etc.). On peut comparer ce logiciel aux applications que l'on trouve sur internet de type mappy ou viamichelin. Son utilisation est très simple.

Nous avons avec nous, une seconde carte mémoire dans l'ordinateur (carte SD/micro SD) le "CityNavigator Europe" de chez GARMIN qui comprend tout le réseau routier européen. Il fournit au logiciel BASE CAMP les données nécessaires pour calculer l'itinéraire.
Bien entendu, une petite vérification du tracé proposé par le logiciel est nécessaire... il propose parfois des détours assez surprenant nécessitant des corrections!

Une fois l'itinéraire tracé, il peut être importé dans le GPS.

Lorsque nous suivons les grands itinéraires cyclables, en théorie il suffit de suivre les panneaux, mais si on en loupe un au détour d'un virage, on peut vite perdre son chemin, notamment lors des traversées de villes/villages.
Après avoir tourné en rond 2-3 fois à la recherche d'un itinéraire, on en a conclu qu'il était préférable quand nous ne disposions pas d'un itinéraire téléchargé sur internet, de le tracer approximativement via le logiciel et de l'importer ensuite sur le GPS. On peut ainsi facilement retrouver la direction générale puis l'itinéraire quand on est perdu!*


12. Quelques accessoires bien utiles (plaid, couverture de survie, porte bébé, sac à dos, etc.)

a. Le plaid
Le plaid est notre élément de "confort" le plus important. Il est à la fois notre salle à manger, salon, salle dejeux et le plus beau balcon que l'on puisse avoir!
Il a une face en tissu et le revers est plastifié, très utile pour s'isoler de l'herbe mouillée par la rosée du matin. On en trouve chez DECATHLON ou autres magasins de sport.



b. La couverture de survie
La couverture de survie (nous en avons deux avec nous) à de nombreux usages :
  • Dans la tente :tapis de sol isolant dans la tente lors des nuits pluvieuses ou dansdes lieux humides... utilisation la plus fréquente, très efficace!
  • Sous la tente : Protection anti-poinçonnement du sol de la tente lorsque l'on dort sur un sol caillouteux,
  • Sur la tente : Coupe la lumière des lampadaires (quand on a mal choisit son emplacement !)
  • Sur la tente en cas de grosse pluie : Protection contre la pluie pour éviter que l'eau ne s'infiltre trop rapidement!
  • Dans le auvent de la tente : tapis de sol pour éviter de poser les affaires dans l'herbe ou sur la terre.

c. Porte bébé
Dès la naissance de Nello, nous avons utilisé les écharpes de portage. Lors de nos premières expériences de virées train + vélo, on a trouvé que ce n'était pas toujours facile de mettre rapidement Nello en écharpe sur le dos pour prendre le train et manipulervélos & bagages.
On nous avait parlé d'autres moyens de portage dits "physiologiques" plus simple à utiliser que l'écharpe de portage. Après s'être un peu renseignés, on a acheté un porte bébé de la marque ERGOBABY que l'on trouve très pratique à l'usage. Le gros avantage de ce porte bébé en voyage c'est qu'il est léger et peu encombrant (uniquement en tissu, sans armatures) donc facile à ranger dans les sacoches.

d. Le sac à dos
Pour les balades/ visites sans vélos (et donc sans sacoche pour transporter le pic-nic, etc.), nous avions besoin d'un sac à dos d'une capacité de 30L environ et que l'on puisse rouler en boule pour le ranger facilement dans les sacoches.
Aujourd'hui pratiquement tous les sacs à dos ont des armatures et sont du coup vite encombrants.
Pour trouver notre bonheur, nous sommes allés fouiller au fond des placards de nos parents pour retrouver les vieux sacs à dos sans armatures qui se faisaient il y a quelques années.

e. sacs pour protéger les selles de l'humidité
Pour éviter de se mouiller les fesses en enfourchant les vélos le matin, rien de tel qu'un sac plastique (type sacs des rayons fruits et légume des supermarchés) pour protéger les selles des vélos de la pluie ou de l'humidité nocture!

1 commentaire:

  1. Belles informations ici, je voudrais partager avec vous toute mon expérience en essayant d'obtenir un prêt pour développer mon entreprise de vêtements ici en Malaisie. C'était vraiment difficile pour mon entreprise de tomber en panne à cause de ma petite maladie de courte durée, puis quand j'ai été guérie, j'avais besoin d'un fonds pour le reconstituer pour que je puisse commencer alors je suis tombé sur M. Benjamin, un consultant en prêts au service de financement Il m'a demandé de mon projet d'entreprise et je lui ai dit que je possédais déjà One et que j'avais juste besoin d'un prêt de 200000,00 USD.Il m'a donné un formulaire à remplir et je l'ai fait aussi, il m'a demandé ma carte d'identité valide dans quelques jours.Ils ont fait le transfert et mon prêt a été accordé. Je veux vraiment apprécier leurs efforts et essayer également de faire parvenir cela à tous ceux qui recherchent des prêts commerciaux ou d'autres problèmes financiers à contacter M., Benjamin Email: 247officedept@gmail.com Il est également disponible sur WhatsApp Contact: + 1-9893943740.

    RépondreSupprimer